Les courants

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Il existe plusieurs type de courants :

Les courants généraux

Les courants généraux ou planétaires sont très importants car ils déplacent des millions de mètres cubes d'eau à la seconde.
Véritables fleuves marins d'eau chaude ou froide, il sillonnent les océans. Exemple, le GULF STREAM qui naît dans la mer des Antilles et se déplace vers l'Atlantique Nord, vers le Pôle. Ces courants sont mit en mouvement par les vents, puis leur direction est influencée par la rotation de la Terre. Ainsi se forment plusieurs tourbillons dans chaque océan.

Les courants généraux

Ces courants correspondants sont généralement faibles (vitesse inférieure au nœud).

Les courants de marée

Au milieu des océans, et au large de côtes rectilignes, les courants de marée sont très faibles. Il deviennent importants dans les bras de mer ( La Manche, par exemple) et à l'entrée des golfs ou des estuaires.
Ils peuvent en effet être supérieurs à 10 nœuds en certains endroits, comme le Raz Blanchard.

Ils varient en direction et en vitesse en fonction de l'heure et du coefficient de la marée.

  • Pendant la marée montante, le courant s'appelle le flot.
  • Pendant la marée descendante, le courant s'appelle le jusant.

Le courant est au maximum au milieu du flot et du jusant.
Les courants de marée peuvent être alternatifs ou tournants. Dans le premier cas, le flot a, pendant toute sa durée (environ une demi-marée), une direction à peu près invariable qui est généralement sensiblement opposée à celle qu'a le jusant pendant toute sa durée.
Dans le second cas, au cours d'une période de la marée, le courant porte successivement dans toutes les directions avec des vitesses qui peuvent varier entre de larges limites.

Dans certaines zones, des cartes de courants indiquent la direction et la force du courant d'heure en heure.

Les courants côtiers ou de débris

Ils ont pour origine les vagues, les vents, les inégalités du sol.

Le courant littoral de houle

La houle en arrivant sur la plage crée un courant latéral. Un courant de dérive moyen le long de la plage de l'ordre de 2 nœuds et qui peut atteindre 4 à 5 nœuds (7 à 10 km/h), que les baigneurs des côtes Aquitaines et les surfeurs connaissent bien. C'est  à cause de ce courant que l'on ne tient jamais en place dans l'eau, on dérive toujours le long de la plage ! Ce courant est d'autant plus fort que les vagues n'arrivent pas face à la plage et que sa hauteur est grande. (courant significatif à partir d'une hauteur de 1 mètres).

Plusieurs phénomènes sont mis en jeu dans la création des baïnes. Parmi eux, on peut citer :

  • le déferlement de la houle, le courant littoral de houle et le vent ;
  • le vent qui déplace le sable de la dune, de la plage vers le rivage ;
  • la vague, qui au moment du ressac, emporte son lot de sable et le dépose à quelques encablures du rivage ;
  • le courant littoral qui apporte façonne le sol.

La somme de ces différents phénomènes conduit à une évolution permanente du profil côtier et des différents courants qui agissent sur celui-ci, et c'est ce que vont présenter les parties suivantes.

Le vent, les vagues et les courants on une action sur le sable. Ils le transporte tout du long du rivage. Ainsi

Poussée par les vents d'ouest, elle attaque la dune littorale au point que la plage recule de quelques mètres chaque année.
Chaque vague, au moment du ressac, emporte son lot de sable qu'elle dépose à quelques encablures du rivage. Au fur et à mesure, se forme parallèlement à la grève, un banc
de sable. La houle du large vient alors se briser dessus.

Source : Stage côte dangereuse S.N.S.M.